L'isthme de Panama : histoire et biodiversité
Bande étroite de terre, pont naturel entre les deux Amériques, l'isthme de Panama séparent deux océans.
En bref : Pays qui unit les deux Amériques, aux reliefs montagneux, bordé par l’océan Pacifique et la mer des Caraïbes, le Panama offre une biodiversité incroyablement riche à découvrir.
Le Panama surgit il y a des millions d’années lorsque les volcans jaillissant des eaux forment entre les deux Amériques un pont naturel couvert d’une végétation luxuriante : l’isthme de Panama.
Ce pont de terre de 75 517 km2 , traversé de montagnes, de rivières et de forêts tropicales est bordé au nord par l’océan Atlantique et la mer des Caraïbes, et au sud par l’océan Pacifique. Malgré sa localisation sur la fameuse ceinture de feu du Pacifique, cette terre isthmique volcanique « bénie des dieux » échappe aux terribles tremblements de terre et ouragans qui sévissent dans la région.
Le Panama jouit d’un climat tropical.
Des Amérindiens venus du monde maya au nord et inca au sud y vivaient en paix jusqu’à l’arrivée des conquistadors espagnols en 1492. Les richesses volées aux civilisations d’Amérique latine traversent alors l’isthme de Panama pour être chargées sur des galions au port de la ville de Panama Viejo, en transit pour l’Espagne. Comme tous les isthmes, c’est un territoire d’importance stratégique économique.
Au milieu du XIXe, le chemin de fer a facilité la traversée de l’isthme aux voyageurs en route vers les mines d’or de Californie. Avec les atouts du canal de Panama sans cesse renforcé, l’isthme de Panama est devenu un carrefour du trafic maritime mondial incontournable. Il est également traversé dans toute sa largeur par la mythique Panaméricaine qui relie tout le continent américain, mis à part les 87 km manquant dans l’immense territoire du Darién. La route regroupe une multitude de voies rapides pour privilégier les échanges dans la région d’Amérique centrale.
Très réputée, les voyageurs du Réseau Solidaire parcourent en famille ou entres amis, à bord de leur voiture, la portion qui longe la cordillère à l’ouest du pays, et empruntent les axes qui s’articulent autour d’elle pour découvrir les divers paysages et parcs nationaux qu’offre « el interior » (comme on appelle ici « l’intérieur du pays »).
Le Panama est un isthme géologique, une étendue de terre entre l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud, qui a permis à l‘incroyable biodiversité des deux continents d’entrer en relation.
L’isthme de Panama, qui est traversé d’ouest en est par une chaîne de montagnes (la cordillère Centrale) trouvant son origine à la frontière avec le Costa Rica, longe la Panaméricaine pour finir sa course à El Valle de Antón, un petit village niché à 600 mètres d’altitude au creux d’un cratère de volcan éteint. La cordillère Centrale culmine à 3 475 m dans le Chiriquí au sommet du volcan endormi Barú. Le quetzal, oiseau sacré des anciens peuples mayas, a pratiquement disparu d’Amérique centrale. Depuis la forêt primaire dans la région du Chiriquí, il est souvent aperçu volant librement par les voyageurs du Réseau Solidaire.
Le Panama compte parmi les pays ayant une faune des plus variées au monde. Outre les plus de 950 espèces d’oiseaux, les animaux endémiques pouvant être observés sont les paresseux, les grenouilles rouges, les singes, les iguanes au milieu d’une flore qui regroupe plus de 10 000 espèces de plantes.
Les plages, quant à elles, reçoivent la visite de plusieurs espèces de tortues marines à différents moments de l’année, mais aussi des baleines à bosse le long de la côte Pacifique, que peu d’endroits dans le monde proposent.
Des deux versants de la cordillère montagneuse s’écoulent de nombreuses rivières à travers une dizaine de parcs nationaux terrestres, pour finalement se jeter dans les deux océans.
Les deux littoraux qui bordent l’isthme de Panama comptent plusieurs archipels et îles. Côté Caraïbes, il y a par exemple les archipels des San Blas et de Bocas del Toro. Et côté Pacifique, on retrouve l’archipel de Las Perlas, l’île Iguana, l’île Cañas (péninsule d’Azuero) et de nombreuses autres.
La plus grande du Panama, l'île de Coiba, avec son parc naturel marin déclaré patrimoine de l’humanité par l’UNESCO, est un vrai paradis des plongeurs de tous niveaux. Les retours de voyageurs du Réseau Solidaire le confirment ! Grandes plages de sable blanc, petites criques sauvages, mangroves, plage de surf et de kite, à la recherche d’une terre vierge et de la nature, loin du tourisme de masse... vous voilà sur l’isthme de Panama !
Origine et histoire de l’isthme
Le Panama surgit il y a des millions d’années lorsque les volcans jaillissant des eaux forment entre les deux Amériques un pont naturel couvert d’une végétation luxuriante : l’isthme de Panama.
Ce pont de terre de 75 517 km2 , traversé de montagnes, de rivières et de forêts tropicales est bordé au nord par l’océan Atlantique et la mer des Caraïbes, et au sud par l’océan Pacifique. Malgré sa localisation sur la fameuse ceinture de feu du Pacifique, cette terre isthmique volcanique « bénie des dieux » échappe aux terribles tremblements de terre et ouragans qui sévissent dans la région.
Le Panama jouit d’un climat tropical.
Bon à savoir
Aujourd’hui, le Panama a la chance d’avoir 40% de son territoire recouvert par des forêts dont une bonne partie est encore primaire. A l’extrémité est de l’isthme de Panama, la région du Darién, fantasme des aventuriers bordant la Colombie, est le plus gros (et quasi impénétrable) des parcs nationaux panaméens.
Point crucial de l’Amérique centrale
Des Amérindiens venus du monde maya au nord et inca au sud y vivaient en paix jusqu’à l’arrivée des conquistadors espagnols en 1492. Les richesses volées aux civilisations d’Amérique latine traversent alors l’isthme de Panama pour être chargées sur des galions au port de la ville de Panama Viejo, en transit pour l’Espagne. Comme tous les isthmes, c’est un territoire d’importance stratégique économique.
Au milieu du XIXe, le chemin de fer a facilité la traversée de l’isthme aux voyageurs en route vers les mines d’or de Californie. Avec les atouts du canal de Panama sans cesse renforcé, l’isthme de Panama est devenu un carrefour du trafic maritime mondial incontournable. Il est également traversé dans toute sa largeur par la mythique Panaméricaine qui relie tout le continent américain, mis à part les 87 km manquant dans l’immense territoire du Darién. La route regroupe une multitude de voies rapides pour privilégier les échanges dans la région d’Amérique centrale.
Très réputée, les voyageurs du Réseau Solidaire parcourent en famille ou entres amis, à bord de leur voiture, la portion qui longe la cordillère à l’ouest du pays, et empruntent les axes qui s’articulent autour d’elle pour découvrir les divers paysages et parcs nationaux qu’offre « el interior » (comme on appelle ici « l’intérieur du pays »).
Biodiversité sur l’isthme de Panama
Le Panama est un isthme géologique, une étendue de terre entre l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud, qui a permis à l‘incroyable biodiversité des deux continents d’entrer en relation.
L’isthme de Panama, qui est traversé d’ouest en est par une chaîne de montagnes (la cordillère Centrale) trouvant son origine à la frontière avec le Costa Rica, longe la Panaméricaine pour finir sa course à El Valle de Antón, un petit village niché à 600 mètres d’altitude au creux d’un cratère de volcan éteint. La cordillère Centrale culmine à 3 475 m dans le Chiriquí au sommet du volcan endormi Barú. Le quetzal, oiseau sacré des anciens peuples mayas, a pratiquement disparu d’Amérique centrale. Depuis la forêt primaire dans la région du Chiriquí, il est souvent aperçu volant librement par les voyageurs du Réseau Solidaire.
Le Panama compte parmi les pays ayant une faune des plus variées au monde. Outre les plus de 950 espèces d’oiseaux, les animaux endémiques pouvant être observés sont les paresseux, les grenouilles rouges, les singes, les iguanes au milieu d’une flore qui regroupe plus de 10 000 espèces de plantes.
Les plages, quant à elles, reçoivent la visite de plusieurs espèces de tortues marines à différents moments de l’année, mais aussi des baleines à bosse le long de la côte Pacifique, que peu d’endroits dans le monde proposent.
Des deux versants de la cordillère montagneuse s’écoulent de nombreuses rivières à travers une dizaine de parcs nationaux terrestres, pour finalement se jeter dans les deux océans.
Les deux littoraux qui bordent l’isthme de Panama comptent plusieurs archipels et îles. Côté Caraïbes, il y a par exemple les archipels des San Blas et de Bocas del Toro. Et côté Pacifique, on retrouve l’archipel de Las Perlas, l’île Iguana, l’île Cañas (péninsule d’Azuero) et de nombreuses autres.
La plus grande du Panama, l'île de Coiba, avec son parc naturel marin déclaré patrimoine de l’humanité par l’UNESCO, est un vrai paradis des plongeurs de tous niveaux. Les retours de voyageurs du Réseau Solidaire le confirment ! Grandes plages de sable blanc, petites criques sauvages, mangroves, plage de surf et de kite, à la recherche d’une terre vierge et de la nature, loin du tourisme de masse... vous voilà sur l’isthme de Panama !