Les Kunas : un peuple stable depuis la nuit des temps
Peuple indigène du nord-est du Panama, les Kunas ont su conserver leur culture et leur autonomie dans la République actuelle.
En bref : La communauté indigène des Kunas, connue mondialement grâce à la comarque Kuna Yala et aux îles paradisiaques des San Blas, est un peuple bien organisé et autonome, tourné vers la pêche et l’artisanat. De nombreuses familles vivent aujourd’hui du tourisme.
Rien à voir avec la monnaie croate, le peuple kuna est l’un des sept peuples indigènes du Panama. Son origine reste très floue. Les Kunas, ou Tule comme ils s’appellent eux-mêmes, seraient les descendants des tribus méso-américaines comme les Mayas, Aztèques, Toltèques et autres. Ils auraient migré vers le sud peut-être pour les mêmes raisons que la disparition de ces civilisations antiques.
D’autres anthropologues affirment qu’ils viennent des populations du Darién, cette grande région difficilement accessible au sud-est du Panama et en Colombie actuelle.
Cette escapade idyllique fait partie des incontournables d’Amérique centrale. Planifié ou en dernière minute, l’équipe
ToutPanama est à disposition pour vous assister à l’organiser.
De petite taille, reconnaissables de loin, les Kunas forment un peuple soudé d’environ 60 000 personnes, avec la nationalité panaméenne. Ils pratiquent leurs danses à la fois identitaires et religieuses. Ils nous expliquent que leur religion serait Iberogun.
Un ensemble de danses, de coutumes et de sagesses propres à leur communauté depuis des siècles.
Ils parlent espagnol, l’ayant appris à l’école supérieure. Le kuna, lui, est une des langues indigènes reconnues au Panama et reste leur langue d’usage quotidien ainsi que d’enseignement en classes primaires.
Leur religion Iberogun serait propre à leur culture et issue de la sagesse des Amérindiens.
La province de Guna Yala est une « comarca » et forme leur territoire autonome. Elle comprend les 370 îles des San Blas et une grande partie sur le continent au nord-est de l’isthme de Panama. Certaines des plus belles îles sont aménagées pour accueillir les touristes (elles sont toutes magnifiques !).
Logiquement, sur les îles, les hommes se consacrent à la pêche, même s’il est à noter que le tourisme prend de plus en plus d’ampleur dans l’économie kuna. Le produit de cette pêche est majoritairement destiné à la subsistance du peuple, et peu est vendu à l’extérieur de la comarca.
Sur la partie continentale de la province, les agriculteurs cultivent tant pour la communauté que pour la vente dans le reste du pays. Reconnus pour leur culture de la noix de coco, de la banane plantain et du citron vert, ils développent leur production avec l’igname et l’avocat. Ces dernières années ont vu le retour de la culture du cacao pour un chocolat de qualité, éco-responsable et dans un esprit de commerce équitable. La végétation luxuriante permet la plantation d’ananas en quelques endroits.
Le système kuna répond à son organisation ancestrale et ses lois avant la loi panaméenne.
La venue de Christophe Colomb, les conquistadors, les colons français et la construction du Canal de Panama, les colons britanniques et leurs multiples comptoirs sur l’océan Pacifique et dans les Caraïbes, rien n’a eu la moindre influence sur leur matrice socioculturelle propre. Ouverts et tranquilles, ils savent s’adapter aux codes de notre vie moderne lorsqu’ils sont en dehors de la comarca.
Sur leurs îles, ils suivent leurs traditions et rites. Il y a une tribu par île avec un chef à sa tête, le « cacique ». Il est le porte-parole ainsi que le garant du respect des droits collectifs et de l’indépendance politique et économique de l’île face à la République de Panama. Au sein de la communauté, il rend la justice, règle les différends (un vol de poule ou de bien), les rares divorces.
Au niveau de la famille, l’organisation est encore matriarcale.
Cette forme tribale communautaire freine toute velléité individuelle de capitalisme ou d’enrichissement personnel.
Une population autochtone, qui sait passer de sa culture ancestrale à la ville moderne comme on passe d’un pied sur l’autre, les Kunas vous attendent pour vous faire découvrir leurs îles paradisiaques bordées de plages de sable blanc et de palmiers, leur gastronomie simple et leur culture.
L’équipe ToutPanama vous en parlera plus en détail lors du briefing et vous aidera dans l’organisation si vous tentez l’expérience inoubliable aux San Blas. Une formule tout inclus, du chauffeur qui vous récupère à votre hôtel à Panama City et vous conduit à travers la forêt tropicale jusqu’aux îlots des communautés indigènes, ou en avion pour des immersions hors sentiers battus.
Pour entrer dans la comarca, vous aurez besoin de votre passeport. Pas de vaccins requis, juste un chapeau et de la crème solaire.
Vous voyez votre fond d’écran paradisiaque au bureau ? Des petites îles entourées de sable blanc, avec des palmiers, le turquoise des fonds marins marqués de récifs coralliens… vous voyez ?
Venez vivre en vrai ce dépaysement, en pirogue ou en catamaran, pour le farniente sous les cocotiers ou le snorkeling, les indigènes sont prêts à vous accueillir pour une excursion inoubliable.
Rien à voir avec la monnaie croate, le peuple kuna est l’un des sept peuples indigènes du Panama. Son origine reste très floue. Les Kunas, ou Tule comme ils s’appellent eux-mêmes, seraient les descendants des tribus méso-américaines comme les Mayas, Aztèques, Toltèques et autres. Ils auraient migré vers le sud peut-être pour les mêmes raisons que la disparition de ces civilisations antiques.
D’autres anthropologues affirment qu’ils viennent des populations du Darién, cette grande région difficilement accessible au sud-est du Panama et en Colombie actuelle.
Cette escapade idyllique fait partie des incontournables d’Amérique centrale. Planifié ou en dernière minute, l’équipe
ToutPanama est à disposition pour vous assister à l’organiser.
Qui sont les Kunas ?
De petite taille, reconnaissables de loin, les Kunas forment un peuple soudé d’environ 60 000 personnes, avec la nationalité panaméenne. Ils pratiquent leurs danses à la fois identitaires et religieuses. Ils nous expliquent que leur religion serait Iberogun.
Un ensemble de danses, de coutumes et de sagesses propres à leur communauté depuis des siècles.
Ils parlent espagnol, l’ayant appris à l’école supérieure. Le kuna, lui, est une des langues indigènes reconnues au Panama et reste leur langue d’usage quotidien ainsi que d’enseignement en classes primaires.
Leur religion Iberogun serait propre à leur culture et issue de la sagesse des Amérindiens.
Que font les Kunas ?
La province de Guna Yala est une « comarca » et forme leur territoire autonome. Elle comprend les 370 îles des San Blas et une grande partie sur le continent au nord-est de l’isthme de Panama. Certaines des plus belles îles sont aménagées pour accueillir les touristes (elles sont toutes magnifiques !).
Logiquement, sur les îles, les hommes se consacrent à la pêche, même s’il est à noter que le tourisme prend de plus en plus d’ampleur dans l’économie kuna. Le produit de cette pêche est majoritairement destiné à la subsistance du peuple, et peu est vendu à l’extérieur de la comarca.
Sur la partie continentale de la province, les agriculteurs cultivent tant pour la communauté que pour la vente dans le reste du pays. Reconnus pour leur culture de la noix de coco, de la banane plantain et du citron vert, ils développent leur production avec l’igname et l’avocat. Ces dernières années ont vu le retour de la culture du cacao pour un chocolat de qualité, éco-responsable et dans un esprit de commerce équitable. La végétation luxuriante permet la plantation d’ananas en quelques endroits.
Bon à savoir
Les femmes participent à la vie économique par l’artisanat, brodant notamment de magnifiques « molas » que vous trouverez dans de nombreuses boutiques à travers le pays. L’équipe ToutPanama vous donnera les bonnes adresses pour acquérir de beaux molas sans vous ruiner.
Le système organisationnel kuna et l'harmonie interculturelle
Le système kuna répond à son organisation ancestrale et ses lois avant la loi panaméenne.
La venue de Christophe Colomb, les conquistadors, les colons français et la construction du Canal de Panama, les colons britanniques et leurs multiples comptoirs sur l’océan Pacifique et dans les Caraïbes, rien n’a eu la moindre influence sur leur matrice socioculturelle propre. Ouverts et tranquilles, ils savent s’adapter aux codes de notre vie moderne lorsqu’ils sont en dehors de la comarca.
Sur leurs îles, ils suivent leurs traditions et rites. Il y a une tribu par île avec un chef à sa tête, le « cacique ». Il est le porte-parole ainsi que le garant du respect des droits collectifs et de l’indépendance politique et économique de l’île face à la République de Panama. Au sein de la communauté, il rend la justice, règle les différends (un vol de poule ou de bien), les rares divorces.
Au niveau de la famille, l’organisation est encore matriarcale.
Cette forme tribale communautaire freine toute velléité individuelle de capitalisme ou d’enrichissement personnel.
Une population autochtone, qui sait passer de sa culture ancestrale à la ville moderne comme on passe d’un pied sur l’autre, les Kunas vous attendent pour vous faire découvrir leurs îles paradisiaques bordées de plages de sable blanc et de palmiers, leur gastronomie simple et leur culture.
L’équipe ToutPanama vous en parlera plus en détail lors du briefing et vous aidera dans l’organisation si vous tentez l’expérience inoubliable aux San Blas. Une formule tout inclus, du chauffeur qui vous récupère à votre hôtel à Panama City et vous conduit à travers la forêt tropicale jusqu’aux îlots des communautés indigènes, ou en avion pour des immersions hors sentiers battus.
Pour entrer dans la comarca, vous aurez besoin de votre passeport. Pas de vaccins requis, juste un chapeau et de la crème solaire.
Vous voyez votre fond d’écran paradisiaque au bureau ? Des petites îles entourées de sable blanc, avec des palmiers, le turquoise des fonds marins marqués de récifs coralliens… vous voyez ?
Venez vivre en vrai ce dépaysement, en pirogue ou en catamaran, pour le farniente sous les cocotiers ou le snorkeling, les indigènes sont prêts à vous accueillir pour une excursion inoubliable.